LA SOCIÉTÉ L'ASSOMPTION
A partir des années 1850, les gens de Grande-Digue se dotent d’associations qui leur permettent de se regrouper et de se créer une infrastructure locale. Pour la plupart elles ont un caractère religieux avec un fort mandat d’apostolat, quoique chacune de ces confréries finissaient par acquérir un caractère social. Ces associations servaient de réseau d’entraide lorsque la misère frappait une famille à cause d’un feu, de la maladie, du décès d’un parent etc. Ainsi on procédait à des corvées pour rebâtir, à des quêtes pour soulager la pauvreté extrême ou payer les soins de santé.
Mais il n’existait pas d’association officielle de secours.
C’est à Fitchburg puis à Waltham que le 8 septembre, qu’on créa la Société mutuelle L’Assomption (en 1903)
L’article 2 de la constitution énonçait les buts de la nouvelle association:
Rallier sous un même drapeau tous les Acadiens; secourir les membres malades,
assurer un aide pécuniaire aux héritiers légaux des membres défunts, conserver la
langue, les mœurs et la religion. On ajouta également une caisse scolaire.
Et en 1913 une assurance-vie.
Une filière d’entraide s’est développée d’une succursale à l’autre qui se mobilisait selon les besoins.
En 1908, elle avait en banque 12,727$, comptait 72 succursales et 4320 membres.
Comme plusieurs Acadiens avaient déménagé aux USA, mais avaient gardé contact avec leur terre natale, le mouvement s’est vite installé ici. En 1905, une succursale fut créée à Grande-Digue sous le titre : Pascal-Poirier succursale 17 pour les hommes et 59 pour les femmes. (celle-ci créée en 1919).
Voici des exemples d’aide que des paroissiens de Grande-Digue ont reçue :
Dans les minutes de la réunion du 8 septembre 1935. Il est écrit que le président demande à l’assemblée de venir en aide à Henri Poirier qui avait eu le malheur de perdre son cheval. Un comité fut formé pour s’occuper de voir à l’achat d’un nouveau cheval. Dans cette même assemblée on suggéra de venir en aide à Joseph Vautour dont la maison et la grange avaient brulé.
Pour le cas de M. Vautour, la succursale Pascal Poirier fit appel à toutes les succursales l’Assomption leur demandant de l’aide. Au moins une trentaine d’entre elles, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Ecosse, du Québec et des États de la Nouvelle- Angleterre ont répondu à l’appel. La solidarité des membres a permis de recueillir la somme de 57,00$ en vue de la reconstruction de la maison de monsieur Vautour.
Cette association s’identifiait au moyen d’insignes qu’on portait fièrement aux manifestations de la paroisse, telles les processions, les funérailles etc.
En 1913 la maison-mère déménagea de Fitchburg à Moncton. En 1914, elle devint accréditée pour vendre de l’assurance.
Elle est plus tard devenue la compagnie d’assurance que nous connaissons : l’Assomption-vie.
A partir des années 1850, les gens de Grande-Digue se dotent d’associations qui leur permettent de se regrouper et de se créer une infrastructure locale. Pour la plupart elles ont un caractère religieux avec un fort mandat d’apostolat, quoique chacune de ces confréries finissaient par acquérir un caractère social. Ces associations servaient de réseau d’entraide lorsque la misère frappait une famille à cause d’un feu, de la maladie, du décès d’un parent etc. Ainsi on procédait à des corvées pour rebâtir, à des quêtes pour soulager la pauvreté extrême ou payer les soins de santé.
Mais il n’existait pas d’association officielle de secours.
C’est à Fitchburg puis à Waltham que le 8 septembre, qu’on créa la Société mutuelle L’Assomption (en 1903)
L’article 2 de la constitution énonçait les buts de la nouvelle association:
Rallier sous un même drapeau tous les Acadiens; secourir les membres malades,
assurer un aide pécuniaire aux héritiers légaux des membres défunts, conserver la
langue, les mœurs et la religion. On ajouta également une caisse scolaire.
Et en 1913 une assurance-vie.
Une filière d’entraide s’est développée d’une succursale à l’autre qui se mobilisait selon les besoins.
En 1908, elle avait en banque 12,727$, comptait 72 succursales et 4320 membres.
Comme plusieurs Acadiens avaient déménagé aux USA, mais avaient gardé contact avec leur terre natale, le mouvement s’est vite installé ici. En 1905, une succursale fut créée à Grande-Digue sous le titre : Pascal-Poirier succursale 17 pour les hommes et 59 pour les femmes. (celle-ci créée en 1919).
Voici des exemples d’aide que des paroissiens de Grande-Digue ont reçue :
Dans les minutes de la réunion du 8 septembre 1935. Il est écrit que le président demande à l’assemblée de venir en aide à Henri Poirier qui avait eu le malheur de perdre son cheval. Un comité fut formé pour s’occuper de voir à l’achat d’un nouveau cheval. Dans cette même assemblée on suggéra de venir en aide à Joseph Vautour dont la maison et la grange avaient brulé.
Pour le cas de M. Vautour, la succursale Pascal Poirier fit appel à toutes les succursales l’Assomption leur demandant de l’aide. Au moins une trentaine d’entre elles, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Ecosse, du Québec et des États de la Nouvelle- Angleterre ont répondu à l’appel. La solidarité des membres a permis de recueillir la somme de 57,00$ en vue de la reconstruction de la maison de monsieur Vautour.
Cette association s’identifiait au moyen d’insignes qu’on portait fièrement aux manifestations de la paroisse, telles les processions, les funérailles etc.
En 1913 la maison-mère déménagea de Fitchburg à Moncton. En 1914, elle devint accréditée pour vendre de l’assurance.
Elle est plus tard devenue la compagnie d’assurance que nous connaissons : l’Assomption-vie.