LES ENFANTS DE MARIE
La vierge aurait apparu à Ste Catherine Labouré en 1830 à Paris et lui aurait demandé de fonder une confrérie de jeunes filles.
L’objectif serait :
D’amener les membres à avoir une vie chrétienne exemplaire sous le patronage de la Vierge Marie.
Dans sa monographie de Grande-Digue, Paul Bourgeois retrace la fondation de ce mouvement au 8 décembre (fête de la vierge Immaculée Conception), 1896. C’est le curé d’alors, le révérend Philippe Belliveau qui en est l’instigateur.
Paul Bourgeois indique que chaque membre devait payer 25 cents à l’entrée et 25 cents par an. Ceci donnait droit à une messe basse à l’intention des membres et une grand-messe à leur décès. Aussi pour celles qui étaient encore membres à leur mariage, on s’occupait de décorer l’autel de la Vierge avec des fleurs et des lumières.
A son initiation comme membre chaque fille recevait une médaille avec un ruban qu’elle arborait lors de cérémonies spéciales.
Les cotisations amassées par les adeptes servaient à faire des dons pour la paroisse.
Ex : En 1910, les enfants de Marie ont fait un don de 50$ pour les vitaux de l’église.
Une activité intéressante de l’association consistait à participer aux célébrations de la paroisse, telle la procession de la Fête-Dieu. L’image que vous voyez est une sorte de tente qu’on déposait sur une structure en forme de brancard sur lequel on installait une statue de la vierge.
Quatre jeunes filles « Enfants de Marie » le transportaient sur leurs épaules durant les processions.
NB : L’intérieur du cône est recouvert d’un tissu de soie