DE LA BREBIS AUX VÊTEMENTS
Après avoir passé l'hiver à la bergerie,le temps de la tonte est arrivé
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Une fois tondus, les moutons passeront l’été dans le pré, tandis qu’à
la ferme, c’est le temps de préparer la laine pour la transformation.Il faut d’abord nettoyer la laine : enlever les impuretés, les nœuds etc. puis la laver à l’eau savonneuse. On la mettra à sécher en l’étendant sur une clôture par exemple
Une fois sèche, on devra la carder. Ceci consiste à démêler et à lisser la laine brute au moyen de cardes ou peignes afin d’aligner les fibres
la ferme, c’est le temps de préparer la laine pour la transformation.Il faut d’abord nettoyer la laine : enlever les impuretés, les nœuds etc. puis la laver à l’eau savonneuse. On la mettra à sécher en l’étendant sur une clôture par exemple
Une fois sèche, on devra la carder. Ceci consiste à démêler et à lisser la laine brute au moyen de cardes ou peignes afin d’aligner les fibres
Une fois la laine bien démêlée et alignée, on en fait de petits rouleaux qu’on passera au rouet pour en faire des fils faciles à tricoter ou à tisser.
Le rouet : des pédales actionnent une grande roue qui fait tourner une bobine. La fibre est attachée à cette bobine et en pédalant, la fibre est vrillée (ou tordue pour en faire un fil solide) qui vient s’enrouler sur la bobine.(voir photo plus bas)
Puis, on enlève la bobine pour mettre cette nouvelle laine en écheveau au moyen d’un dévidoir.(voir photo plus bas)
Lorsqu’elle est en écheveaux, c’est le temps de la teindre.
Comme la teinture commerciale n’existait pas, nos ancêtres utilisaient des plantes de la région :
- Pelures d’oignon et pissenlits pour du jaune
- Racine de pissenlits pour du rouge
- Des bleuets pour le bleu et le gris
- De la rhubarbe et des feuilles de plantain pour le vert
On faisait bouillir ces ingrédients, on y plongeait la laine.
Cette laine était ensuite roulée en pelote.
Le résultat : c’est un:
FIL QUI POURRA ÊTRE TRICOTÉ OU TISSÉ.
L’AVANTAGE C’EST QUE LE TOUT PEUT SE FAIRE À LA MAISON :
ON EST AUTONOME
On tricotait à la main mais également à la machine à tricoter circulaire.
T
Une fois la laine bien démêlée et alignée, on en fait de petits rouleaux qu’on passera au rouet pour en faire des fils faciles à tricoter ou à tisser.
Le rouet : des pédales actionnent une grande roue qui fait tourner une bobine. La fibre est attachée à cette bobine et en pédalant, la fibre est vrillée (ou tordue pour en faire un fil solide) qui vient s’enrouler sur la bobine.(voir photo plus bas)
Puis, on enlève la bobine pour mettre cette nouvelle laine en écheveau au moyen d’un dévidoir.(voir photo plus bas)
Lorsqu’elle est en écheveaux, c’est le temps de la teindre.
Comme la teinture commerciale n’existait pas, nos ancêtres utilisaient des plantes de la région :
- Pelures d’oignon et pissenlits pour du jaune
- Racine de pissenlits pour du rouge
- Des bleuets pour le bleu et le gris
- De la rhubarbe et des feuilles de plantain pour le vert
On faisait bouillir ces ingrédients, on y plongeait la laine.
Cette laine était ensuite roulée en pelote.
Le résultat : c’est un:
FIL QUI POURRA ÊTRE TRICOTÉ OU TISSÉ.
L’AVANTAGE C’EST QUE LE TOUT PEUT SE FAIRE À LA MAISON :
ON EST AUTONOME
On tricotait à la main mais également à la machine à tricoter circulaire.
T
Cette dernière assurait un travail plus rapide. On disait pouvoir tricoter une paire de bas dans 45 minutes.
La Croix Rouge aurait fourni de ces machines pour tricoter des bas chauds pour les soldats mobilisés dans les tranchées. C’était considéré comme faisant partie de l’effort de guerre.
On pouvait également travailler au métier et faire de l’étoffe du pays : du tissu très chaud pour nos hivers durs. On l’utilisait pour confectionner des vêtements, ainsi que des couvertures. Celles-ci sont reconnaissables par leur couture au centre, puisque le métier à tisser se limitait à une laize étroite, pas suffisante pour couvrir un lit.
La laine servait également à faire des tapis : tapis « hookés »
Durant la saison froide les femmes du village se rassemblaient pour « hooker » Il leur fallait un cadre de bois, du jute et des bandes de tissus découpées dans de vieux vêtements (« défaisures »)
Elles reproduisaient des images autant de cartes de Noël que de paysages de la région. Ces tapis ont d’abord servi à réchauffer des planchers froids.
Mais des Américains ayant pris connaissance de ces œuvre remarquables , visitent les femmes du coin et échangent des tapis contre du linoléum (de pauvre qualité…) ou encore contre quelques pièces de monnaies. Comme l’argent liquide était rare, ces quelques pièces étaient prisées, même si la juste valeur des tapis n’était pas respectée, loin de là!
Cadre pour tapis hooké, rouet, dévidoir
Tapis hooké